Chronologie

Chronologie
Chantier naval (illustration MidJourney)

Chronologie des événements marquants dans l’existence d’un Traceur de Méridiens.

N.B. : cette chronologie est tirée de l’histoire du Nicolay, un Traceur de première génération.

  • Moins 50 laps : un module de l’extrême conscience de l’ordonnateur de l’Embléa (Intelligence suprême et Haut Légiste Impériale), spécialisé dans les “mondes par probabilités”, sélectionne parmi un ensemble de citoyens impériaux volontaires, le père et la mère du futur Traceur.
  • Moins 6 globus : la conception de l’enfant Traceur est réalisée traditionnellement. Au troisième globu de grossesse le module d’Admin réalise une Intelligence dont la conscience serait celle de cet enfant devenu adulte dans un milieu impérial classique.
  • C’est cet être qui décidera si oui ou non il accepte que son modèle devienne un Traceur à sa naissance biologique ou s’il préfère qu’il vive une vie d’homme.
  • L’Intelligence reflet du futur humain ou Traceur est alors libre de mener sa vie d’Intelligence comme bon lui semble.
  • Laps 0 : si la décision prise est celle de l’incarnation dans un Traceur, l’enfant juste né est placé en stase évolutive dans le cœur – berceau du vaisseau.
  • 0 à 150 laps : le Traceur grandit, humain et vaisseau tendent à ne faire plus qu’un. Au terme de cette période le navire explorateur est doté de la totalité de son équipement.
  • 150 à 160 laps : le Traceur entreprend un voyage initiatique. Il est libre d’aller où il veut, de voir ce qu’il veut et d’emmener qui il veut. Ces voyages sont très populaires au sein de l’empire et c’est durant cette période qu’un Traceur se crée sa réputation et qu’il choisit, après de nombreux entretiens, les colons qu’il embarquera en son sein. Les futurs colons décident, dans les limites du raisonnable, du style de colonie qu’ils aimeraient construire et habiter. Le Nicolay, lors de son voyage d’initiation, offrit un spectacle permanent sur le thème du destin du messie Solune. Il rencontra un tel succès que l’on dut agrandir la salle de la Pater, afin d’accueillir le grand nombre de volontaires désireux de faire partie du voyage.
  • 160 à 169 laps : période de préparation du Traceur et des Servants à leur future mission. Leur destination leur est révélée. Le Traceur doit récupérer la totalité des colons volontaires ; il doit rencontrer l’Embléa, procéder à l’élaboration test d’une colonie aux frontières de l’empire et faire plusieurs essais de propulsion par effondrement. On le confrontera à d’ultimes simulations de crise et il sera finalement doté d’une matrice lui permettant le moment venu de procréer.
  • 170 laps : Mise en stase des colons et applications de certains protocoles médicaux de préparations au voyage par effondrement.

Le départ

  • 170 laps : départ, voyage de trois jours.
  • 170 laps : recherche d’un premier point d’ancrage dans la nouvelle galaxie.
  • 170 laps : création de la base Com principale (base de communication en espace supérieur via la Toile).
  • 170 laps et 3 globus : création d’Intelligences exploratrices. Recherche de sources d’Ԑ.
  • 170 laps et 4 globus : création des premières bases d’extraction Ԑ.
  • 171 laps : création de la première raffinerie en espace supérieur.
  • 171 laps : Installation définitive du Traceur. Il arrive couramment que le Traceur ne s’installe pas à l’endroit exact de son arrivée dans sa galaxie d’accueil. Il peut très bien choisir un endroit plus propice, notamment en ce qui concerne ses besoins énergétiques. Ainsi les systèmes aux soleils multiples constituent des ports d’attache tout naturels. Cette installation est d’ailleurs plus à considérer comme un camp de base, les Traceurs étant avant tout des mondes itinérants.
  • 171 laps : recherche des premiers mondes colonisables.
  • 171 laps : création du premier réseau de méridiens pour toutes les infrastructures précédemment décrites.

Développement du Traceur.

Suite non chronologique commune à l’ensemble des Traceurs.

  • Installation des bases avancées. Si, lors des premières phases d’exploration, des planètes intéressantes ont été trouvées, on y installe (en orbite) des bases spatiales d’études scientifiques (cf. Les Orbitales).
  • Extensions des recherches de systèmes viables. Les expéditions de recherche des planètes viables se multiplient. Cela va d’ailleurs devenir une des activités principales du Traceur. Une gigantesque infrastructure est mise en place à cette seule fin. Et pourtant, en regard de toute cette énergie dépensée, bien peu de terres d’accueil seront découvertes.
  • Les premières simulations du développement des futures colonies par le servant Solune sont lancées. Ceci est rendu possible par la récupération des données des orbitales.
  • Installation des bases terrestres. Si une simulation donne des résultats probants, les travaux d’édification de la colonie peuvent débuter. Il s’agit généralement dans un premier temps d’édifier une base terrestre qui devra faire office, entre autres, de spatioport.
  • Réveil des premiers colons. Une fois les infrastructures suffisamment développées sur la planète, les premiers colons sont réveillés. Leur terre d’accueil leur est présentée. Ils peuvent encore refuser de s’y installer.
  • Installation d’un servant au cœur de la future colonie. Il sera, dans un premier temps, secondé par un servant Ajusteur. Le rôle de ce dernier est d’assister le premier servant dans la phase d’installation de la colonie. C’est lui qui établira les bases de la société souhaitée par les colons.
  • Installation des premiers colons.
  • Installation des premiers carrefours de Méridiens. Après que plusieurs colonies ont été installées, le réseau des Méridiens est renforcé par la construction des premiers astroports spatiaux, situés aux carrefours des principales lignes.
  • Création des premiers croiseurs. Le Traceur a la mission de construire tout un réseau de transports reliant les colonies entre elles. Il lui faudra aussi brasser les différentes ressources qu’il extrait, exploite et raffine de plus en plus loin dans sa zone d’activité qui grandit de manière exponentielle.
  • Évolution vers l’auto suffisance.
  • Les Mousquets sont créés. C’est le terme généralement employé pour désigner les premiers vaisseaux de transport construits par les colonies. Peu à peu, ces derniers prendront le relais des navires produits par le Traceur.
  • Stockage de l’Ԑ de Retour. Un navire impérial est lancé vers la galaxie du Traceur. Il va emprunter la route ouverte par la Traceur. Une fois arrivé, il amassera le plus possible d’Ԑ pour pouvoir effectuer le voyage inverse par effondrement, créant, de ce fait, un chemin de retour vers la galaxie impériale. C’est cette quantité phénoménale d’Ԑ que doit récolter le Traceur et qui est appelé : Ԑ de Retour. La route aller-retour ainsi créée ne sera cependant que peu emprunté. La quantité d’Ԑ nécessaire pour franchir la succession de trous noirs, bien que minime par apport à celle qu’il a fallu pour les créer, reste à la portée de bien peu de navires. C’est pourquoi on trouve parfois des Traceurs reconvertis en messager « longue distance » après leurs services de cartographe et vaisseaux colonisateur. En effet, les Traceurs sont véritablement les seuls navires impériaux délivrés de toutes contraintes énergétiques. Ils sont suffisamment autonomes pour pourvoir à leurs besoins en la matière.

Détails

La première base Com

La première mission du Traceur est l’édification d’une base relais principale qui lui permettra d’établir des communications vers sa galaxie d’origine.

C’est une étape primordiale et délicate. En effet le Traceur n’a, à ce moment précis, qu’une quantité restreinte de ressource. Ce n’est qu’à la réception d’une première clé que le Traceur sera en pleine possession de tous ses moyens. Aussi si le Traceur échoue dans la construction de la base relais il n’aura comme seule alternative que de rentrer à sa base d’attache. Ceci dit n’oublions pas qu’il peut le faire en seulement trois jours. Cependant cet échec pourrait nuire gravement au moral du Traceur. En effet les vaisseaux intelligents du type Traceur mettent un point d’honneur à réussir leur mission. Ils sont d’une grande sensibilité et leur code moral les pousse à la perfection.

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