J’aime mon Traceur

J’aime mon Traceur
Illustration : Mike Luard

C’est un cri du cœur ! J’aime mon Traceur.

Il est particulier de vivre chez soi et chez l’autre en même temps. J’ai un appartement au 160e étage de l’arcologie Rozébre. C’est assurément le secteur le plus cosmopolite de tout l’Abram. Et le plus vivant, le plus actif, le plus créatif… le plus excitant ! C’est un endroit merveilleux, vous pourriez y passer toutes vos vies sans jamais réussir à le connaître vraiment. Il recèle de milliers de ruelles qui toutes regorgent d’échoppes, de bodégas, de clubs, de carreaux, de mains groupées, de bars, de plachottes, de guets, de gîtes, d’ateliers, de relances, de petits et de grands marchés. Et ça grouille de vie, ça discute, ça échange, ça négocie, ça rit, ça s’écharpe. Je suis apparue ici, j’y ai grandi. J’ai tant appris de l’arcologie, de ce monde, de ces Bios si nombreux, de ces Intelligences si diverses et précieuses. J’ai longuement discouru avec les avatars du naviguant toujours présents lorsque le besoin se faisait sentir.

Une des innombrables plachottes de l’archologie Rozébre. Image empruntée à Sparth

Et j’ai pris conscience que cet univers, mon univers, n’était en définitive qu’une infime partie du Traceur.

Et si seulement cela s’arrêtait là. Mais le Traceur essaime partout d’autres mondes venant enrichir encore et encore cette étonnante société, la société de l’Abram. Une civilisation en pleine expansion imprimant sa marque sur toute une galaxie.

La civilisation des Traceurs.

La civilisation de Solune.

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