L'union des plaisirs

L’union des plaisirs

Illustration : ned-rogers

La société Impériale est incontestablement une société de plaisirs. Mais pour autant nos citoyens sont rarement oisifs. Et comme chacun choisit son métier lorsqu’il souhaite exercer une activité, l’impérial n’a jamais vraiment l’impression de travailler. Les tâches rébarbatives, répétitives, ennuyeuses sont laissées aux logimecs et aux sciences de l’automatisation.

Attention, cela ne veut pas dire que nous refusons les tâches manuelles, bien au contraire, ce sont des activités recherchées. En outre, lorsque vous suivez un apprentissage pour le métier que vous désirez faire, vous apprenez généralement toute la hiérarchie des professions dont il dépend. Par exemple, si vous voulez vous orienter vers l’ingénierie du vide, vous vous initiez également à la science des surfaces Ԑ, à la mécanique des matériaux réels, à l’artisanat des lieurs de plomb, et à bien d’autres activités nécessitant force et dextérité manuelle.

Ce qui est certain c’est qu’un citoyen aborde le plus souvent son nouveau métier avec la plus grande des sérénités. Car rappelez-vous, si l’impérial peut tout faire il ne fera jamais que ce que sa Pensée l’incite à réaliser. Et enfin pour finir juste une petite précision, souvent nous décidons d’embrasser une carrière non pas par ambition personnelle, mais parce que quelqu’un, quelque part, a besoin de nous et de nos talents naturels pour réaliser une tâche, un travail, une mission particulière.

Nous ne songeons que rarement à ce qu’il adviendra après, nous vivons beaucoup dans le présent. Nous répondons à des recrutements, à des besoins de notre présence, de notre individualité et de notre travail. Nous sommes le pion, la particule du tout, du réel. Nous servons la grande composition. Nous sommes d’humbles génies des infinités, du négligeable aux grandes frontières.

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